 Et finalement... cette question... le mystère... Qui raconte l’histoire de qui... Qui lève le rideau... Qui nous rend fou... Nous cingle de coups de fouet et nous acclame dans la victoire quand nous survivons à l’impossible... Qui fait tout cela... Qui fait en sorte que notre existence honore les autres... Et en même temps nous chante que nous ne mourrons jamais... Qui nous apprend ce qui est vérité, ce qui est mensonge... Qui décide pourquoi l’on vit et quel combat mérite que l’on risque la mort...
 › points : 80 › myrtle beach since : 15/05/2014 › messages : 74 › pseudo : Neisseria › célébrité : Emilie de Ravin › crédits : / › statut civil : Profite de la vie › métier : Avocate › adresse : Euh, j'ai oublié, au pire tu peux m'amener chez toi  |  Sujet: Cillian&Abigail | Quand le cerveau fou le camp Lun 9 Juin - 21:06 | |
|   Cillian ∞ Abigail "Quand le cerveau fou le camp" Aujourd'hui, c'était mon rendez-vous mensuelle chez le neurologue. Rendez-vous que je cachais bien évidement à tout le monde. Et pour le moment ça aller, je ne cachais qu'un seul rendez-vous pour mois puisque la maladie évoluait lentement. Cela ne m'empêchait pas de redouter ce rendez-vous, je ne voulais pas voir le médecin puisque je savais déjà ce qu'il allait me dire, il me le conseillait à chaque séance. Il voulait que je mettes fin à ma carrière d'avocate et il était pour moi hors de question pour le moment. Mon boulot était le seul lien que j'avais avec mon ancien vie, la derrière chose qu'il me restait de l'ancienne Abby. Alors autant dire qu'y renoncé ne serait pas dans mes projets imminent. Seulement ma santé faisait des siennes, depuis une semaines, j'avais pu constater l'arrivé d'un nouveau symptôme : des absence. Je savais malheureusement que ce nouveau symptôme me donnerai le droit à une batterie de test allant d'une simple prise de sang jusqu'à scanner cérébrale. Et mon médecin s'acharnera d'avantage à me faire arrêter mon boulot.
Je lâcha un long soupire avant de me lever de ma chaise et de faire les cents pas à travers la salle d'attente. Je voulais me sauver en courant et faire comme si je n'étais pas atteinte de cette maladie. Puis je me rappela tous ce que j'aurai pu être si la maladie n'avait pas fait son apparition, j'aurai pu être une mère, sa femme et j'en passe. Le destin a décidé de troquer mon bonheur contre une vie à l'issue de laquelle je finirai en légume. Et je ne voulais pas que ma famille soit témoin de ça. Je m'arrêta net et ferma les yeux en m'efforçant à ne plus penser à mon ancienne vie, je devais impérativement aller de l'avant.
Je sentis des mains se poser sur mes épaules ce que fit sursauter tout mon corps tellement que je fus surprise de ne plus être seule dans la pièce. Je me retournai lentement avant de découvrir le visage de Cillian. Je l'avais croisé dans différente soirée sans jamais lui adresser un mot, il fallut que je le croise plusieurs fois ici pour enfin lui décrocher un mot. C'est fou, il fallut attendre le pire endroit pour que je lui dise un simple bonjour. Je lui adressa un doux sourire "Salut Cillian, tu vas bien ??" demandais-je sur le ton de la simplicité et pour essayé de me détendre et d'évacuer mes doutes de mon esprit.
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› points : 131 › myrtle beach since : 31/05/2014 › messages : 30 › pseudo : mouahahah › célébrité : Eion Bailey › crédits : Lux Aeterna (vava) & tumblr (gifs) › statut civil : marié, ce qui est plutôt compliqué à gérer vu que je ne me souviens pas comment l'aimer. › métier : il serait bon d'en trouver un. | | Sujet: Re: Cillian&Abigail | Quand le cerveau fou le camp Sam 21 Juin - 17:48 | |
| Encore un rendez-vous chez le neurologue. Stupide histoire. Comme si un crétin avec une machine à découper votre cervelle en tranche pouvait réellement dire ce qu'il se passait là-dedans et pourquoi ça déconnait plein pot. Mais cela faisait partie des règles. Les choses qu'il devait faire pour que la situation ne soit pas trop lourde. Il le faisait pour Nola, surtout. Cela apaisait un peu la jeune femme, lui permettait de se dire que tout n'était peut-être pas perdu. C'était juste reculer pour mieux sauter, selon son propre avis, mais il ne supportait pas l'idée de faire du mal à la blondinette qui lui avait donné l'alliance qu'il portait toujours au doigt. Les rendez-vous hebdomadaires à l'hôpital aidait la jeune femme à supporter la situation, alors c'était pour lui un moindre mal. Et puis, d'une certaine manière, d'une façon tout à fait inconsciente, d'une manière telle qu'il ne l'avouerait jamais, il nourrissait lui aussi le drôle d'espoir que cela puisse un jour changer quelque-chose. Ne pouvait-il donc pas redevenir l'être aimant et aimé qu'il avait été ? Cela avait l'air si merveilleux...
Alors, après avoir poussé un grand soupir, reculé plusieurs fois dans le couloir et avoir même rebroussé chemin entre la pouponnière et les ascenseurs, Cillian arriva enfin dans la salle d'attente de son neurologue. Il ne fut pas surpris d'y trouver une autre patiente, une qui ne lui était d'ailleurs pas inconnue. Abigail Rosenberg. Comme pour lui, sa vie partait en vrille depuis que son cerveau déraillait et comme lui, elle ne nourrissait que peu d'espoir dans la médecine, même moderne, mais continuait de venir, sans doute parce que, comme lui, elle avait ce petit espoir au fond d'elle-même.
Remarquant qu'elle n'avait pas encore noté sa présence, Cillian posa les mains sur ses épaules, la faisant sursauter. Il sourit doucement devant le petit effet qu'il avait réussi à produire et hocha la tête lorsqu'elle le salua. « Comme un mec que son propre cerveau a abandonné dans les ruines d'une ville en pleine guerre », railla-t-il lorsqu'elle lui demanda comment il allait. « Et toi ? »
Ils avaient mis du temps à se parler la première fois, certes, mais depuis, ils n'avaient cessé de parler. Pas forcément des trucs profonds, pas forcément des trucs trop intime, mais ils se parlaient de choses qu'ils ne disaient à personne. Des choses qu'eux seuls comprenaient. La principale raison de leur présence dans cette salle d'attente, par exemple. |
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