Sujet: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Sam 31 Mai - 19:42
Cillian Dunham
Et ça, c’était sa vie. Maintenant, il est brisé. Plus que brisé, il est seul. Maintenant son seul ami est la rancœur.
ÂGE + 33 ans. DATE & LIEU DE NAISSANCE + 16 juin, Myrtle Beach. ORIGINES + américain. EMPLOI + retraité militaire et actuellement sans emploi même s'il envisage des choses. ORIENTATION SEXUELLE + héterosexuel. STATUT CIVIL + marié. TRAITS DE CARACTÈRE + impulsif + patient + bagarreur + fidèle + arrogant + volontaire + frustré + observateur + cynique + séducteur + ... GROUPE + 30 ans sinon rien.
Pour toi avoir 30 ans c'est : la meilleure chose qui te sois arrivée. un véritable enfer. tu t'en fiches, c'est encore loin. déjà passé et ça ne t'as pas changé grand chose (c'est ce qui est arrivé après qui a foutu le bordel).
Ton avenir tu l'imagines plutôt : pleins d'amis, des fêtes sans arrêt et aucune contrainte. un mari, des enfants, une maison. une belle carrière et rien d'autres. tu n'en sais rien du tout encore, tu vis au jour le jour (façon les plans ils partent toujours en sucette).
En soirée, est-ce qu'il t'es déjà arrivé de mentir sur ton âge pour draguer ? A chaque fois, à mon âge c'est difficile de faire autrement. Jamais, la personne doit m'accepter comme je suis. Quelques fois, simplement pour rigoler. Je n'en vois pas vraiment l'intérêt (caché toute l'histoire avec ma femme est bien plus important pour ça).
Quand un(e) ami(e) vient pleurer dans tes bras suite à une séparation, quelle est ta réaction ? Tu tentes de le/la rassurer du mieux que tu peux et tu le/la consoles (Ouais, fin l'ancien moi faisait ça, le nouveau à pas eu le temps de tester non plus). Tu fais l'effort de le/la consoler, mais tu attends avec impatience de pouvoir faire autre chose. Tu l'entraînes directement en soirée, se soûler c'est la meilleure solution. Tu t'en contrefiches, la/le laisse parler et change rapidement de sujet.
T'es plutôt quel genre de dragueur/dragueuse ? Le gros lourd qui sort les vieilles phrases de dragues pourries. Le mec/la fille sûr(e) de lui/elle qui croit que tout le monde est à ses pieds (en même temps, n'est-ce pas totalement vrai ?). Le/la grand(e) timide qui parle dans sa barbe et perd ses mots une fois devant sa proie. Tu ne dragues jamais.
Avoir des enfants c'est : La pire chose qui puisse t'arriver. Ton rêve depuis de longues années. Pas très urgent, tu n'y penses pas pour le moment (encore une fois, y a d'autres soucis à régler). Déjà fait ou en cours.
TICS ET MANIES + J'aimerais dire que je suis un esprit libre, qui n'a pas besoin de règles et qui rejette la routine, mais j'ai vécu toute ma vie avec les précepte d'une routine calibrée au millième de seconde près. Alors, même si je n'en suis plus à compter à la seconde près mes plannings, je garde certains automatismes que même mon changement de vie n'a pu annihiler ● Peu importe l'heure à laquelle je me couche, je me lèverais toujours à sept heures sept. Pourquoi ? Je n'en sais rien, je suis rythmé ainsi ● Le café est pour moi une boisson une boisson vitale ● Une journée sans m'entraîner ? Hors de question, j'ai trop besoin de ma dose de défoulement pour ça et ça commence dès le réveil avec des pompes et des abdos. Avant mon accident, je courrais beaucoup, le jogging matinal sur dix kilomètres était dans le cadre de mon planning imposé par l'armée. Aujourd'hui, cela me manque, mais cela demande encore beaucoup trop d'effort à mon corps, alors je ne m'y remets que très progressivement ● Le Cillian d'avant détestait l'alcool. Même en soirée, il évitait et ne buvait un verre que lorsqu'il était question de porter des toast. Le Cillian d'aujourd'hui a un rapport bien plus malsain avec la boisson, mais j'ai découvert avec surprise que mon métabolisme avait une grande tolérance à ce liquide... même si cela ne n'empêche pas de finir saoul assez régulièrement ● L'adrénaline reste ma première drogue et comme pour le moment je suis cloué au sol faute d'avoir récupéré mon droit de voler, j'ai tendance à la chercher dans la bagarre. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé assis sur la table à l'appartement, Nola soignant en silence et le visage furibond les traces de mes nuits agitées. ● Je n'ai presque pas dormi avec elle depuis mon retour. Je fais en sorte de rentrer après qu'elle se soit endormi et repart avant son réveil. Il ne lui est arrivé qu'une ou deux fois de me convaincre que prendre mon côté du lit plutôt que le canapé et je ne peux pas vraiment dire que j'ai réussi à fermer l'oeil. Sa présence me perturbe trop ● Je devrais la quitter, je le sais. Cela serait mieux pour elle. Ca ferait mal, mais elle pourrait guérir. J'ai trop peur de ce qu'il adviendrait de moi cependant. Elle est tout ce qui m'empêche de me noyer dans l'alcool ou de me battre jusqu'à ce que mon adversaire ou moi crevions sur le sol gluant du bar ● Je vis avec la colère et la rancœur depuis mon réveil, ce qui prouve au moins que mes émotions actuelles sont intactes ● Avant, j'adorais l'armée, j'y vouais une sorte de culte. Aujourd'hui, je ne peux plus voir, même en peinture, un uniforme ● Je possède un carnet dans mes affaires. Un amas de feuille dans lequel je suis supposé écrire mes pensées, les souvenirs que j'ai de mes émotions et si je retrouve leur sensation, le plaisir d'avoir un jour épousé ma femme, la joie d'être passé major dans l'USAF, etc. et je dois l'amener toutes les semaines lors de mes rendez-vous. Il est toujours vierge ● Les moments où Nola oublie ma déficience et agit comme l'épouse qu'elle a toujours été me mettent mal à l'aise. Pas parce que ses moments me révulsent, mais parce que je pourrais facilement apprécier cette routine de couple retrouver... sauf que je ne mérite pas le soulagement de le retrouver, quand je ne peux même pas apprécier ce que j'avais avant ● Je suis un être abominable. Du moins, j'en suis convaincu...
Details in the fabric
J'ai eu trois chapitres dans ma vie. Trois énormes morceaux d'existences. Parfois, j'ai l'impression que c'étaient trois hommes différents, mais aucun ne semble jamais avoir été totalement moi...
CHAPITRE I « Ma vie avant elle ? J'sais pas ! J'arrive pas à fermer les yeux et à me rappeler comment c'était avant elle »
Enfin c'est ce que je croyais. Parce qu'avant elle et bien il y avait Cillian Dunham, fils d'Heather et de James Dunham. Un gamin comme les autres, à un détail près. Quand tous les autres petits garçons avaient cessé de jouer à faire la guerre et avaient rangés leurs soldats de plombs, moi j'avais continué. Fils du seul non militaire de la famille Dunham, je n'en fus pas moins élevé dans une famille de patriotes, qui m'apprirent dès mon plus jeune âge à chanter l'hymne national la main sur le cœur et à connaître l'histoire de notre brillante armée. Foutaise vous dirais le Cillian d'aujourd'hui, mais à l'époque, j'y croyais et, bien que ma mère me suppliait d'envisager une toute autre voie, je savais depuis toujours que je serais militaire. C'était mon destin. Le fait que mon père soit un réformé d'office n'y changeait rien. Lui n'avait pas la santé nécessaire pour aller combattre, moi oui. « J'ai peur qu'il ne revienne jamais James », avait un jour dit ma mère à voix basse, alors que la veille de mes dix-huit ans approchait. « Il est fort et il s'entraîne depuis l'enfance, mais bon sang, ça n'est qu'un gamin. » Je m'étais caché, ne voyant pas ce qu'ils faisaient, mais j'entendais les mouvements de mon père avant qu'il ne parle. Il s'était rapproché de ma mère et je pouvais sans mal deviner qu'il la prenait dans ses bras pour la réconforter. « C'est un garçon brillant Heath. Il y arrivera, j'en suis sûr. Et tu sais comme moi qu'il est impossible de l'en dissuader. » M'en dissuader ? Ce n'était même pas la peine d'essayer. A l'époque, tout ce que je voulais faire de ma vie, c'était ça. J'attendais l'âge légal avec une grande impatience et je me fichais qu'à l'école on se moque de moi. Je me fichais que les sportifs du lycée me traite d'idiot à m'entraîner seul alors que j'avais le potentiel pour être un grand capitaine dans n'importe lequel des sports proposés en extra-scolaire. Je me fichais que les autres me regardent de travers en ce demandant ce qui n'allait pas dans ma tête pour avoir ce rêve fou et baser toutes ma vie, mes efforts scolaires et mes relations, en fonction de cet avenir auquel je me destinais. Car oui, non seulement mon désir réglait ma vie quotidienne par les entraînements physiques et le travail scolaire exemplaire, mais avait aussi tendance à diriger mes relations. Ceux qui ne comprenaient ni mon rêve, ni ma force de volonté ne pouvaient pas rester bien longtemps dans mon entourage. Ainsi, j'avais peu d'amis, certes, mais ils étaient fidèles depuis l'enfance et me soutenaient parce qu'ils savaient que c'était mon rêve, peu importe ce qu'en disaient les autres. J'avais eu quelques petites amies aussi, mais toutes finissaient par me quitter quand elles réalisaient que l'affection que je pouvais leur porter ne m'empêcherait pas de signer et de quitter Myrtle Beach quand l'heure serait venue pour moi. Et dans cette ville, on pensait plutôt que l'homme qui trouve l'amour de sa vie au lycée s'organise très vite une petite vie calme et rangée pour accueillir des enfants. J'avais donc dix-huit ans depuis peu lorsque je signais ce que j'avais attendu toute ma vie : mon premier contrat avec l'armée. Moins d'une semaine plus tard, je passais les tests et m'envolais pour le camp d'entrainement. Il me fallut moins d'un an pour faire mes preuves et être envoyé à l'United States Air Force Academy, l'une des trois plus prestigieuses académies militaires des Etats-Unis.
C'est au cours d'une permission deux ans plus tard que le premier chapitre de ma vie prit fin...
CHAPITRE II « Elle m'a dérouté en un clin d’œil et sans que je ne le réalise, mon rêve de toujours est passé au second plan. Alors c'est elle ! Ça l'a toujours été et ça le sera toujours. »
J'ai mis quatre ans avant d'oser la demander en mariage. Moi l'homme toujours absent. Nous avions décidé de faire les choses le plus simplement du monde et c'était pour le mieux. Je n'avais pas besoin de dire « oui » devant le monde entier pour qu'on sache ce que j'éprouvais de toute manière. Un simple regard de ma part, posé sur elle, et tout le monde dans la pièce savait que je l'aimais plus que tout au monde. C'était en tout cas le discours de toutes les personnes que j'avais rencontrées après elle et de ceux qui me connaissaient d'avant. C'était elle et ça le serait toujours. C'était une conviction plus puissante encore que celle qui me persuadait depuis l'enfance que j'étais destiné à être militaire. Nola Brown serait ma femme et serait à jamais l'amour de ma vie... Alors, nous nous étions retrouvés là, sur cette plage que nous aimions tant elle et moi, entouré des six personnes qui comptaient le plus dans nos vies. Elle dans une robe d'été blanche, moi en pantalon de costume, chemise blanche et chaussures vernis. Et nous avions l'un de nos meilleurs amis pour maître de cérémonie et nos vœux consciencieusement écrits pour discours. « Nola. Ce jour pluvieux et le restaurant dans lequel tu travaillais se sont mis sur ma route et ont bouleversé ma vie. Parce que quand je suis rentré pour m'abriter et que j'ai posé les yeux sur toi, tout a changé. J'étais trempé jusqu'aux os, la pièce était gelée et je grelottais, même si à l'époque je t'ai juré que non et que je n'avais pas froid. En fait, si, je n'ai plus eu froid, dès que tu m'as demandé si ça allait et que tu m'as souri. Mon sang s'est réchauffé comme jamais. Je t'avais déjà vu travailler dans ce restaurant quelques mois avant, je connaissais déjà ton existence, mais c'est ce jour-là que j'ai compris, que tu serais plus que juste la serveuse que j'avais déjà entraperçu. Il m'a fallu du temps pour comprendre que j'étais tombé amoureux de toi et pour tenter ma chance, mais à la seconde où tu as accepté de me donner une chance, j'ai su que je t'aimerais jusqu'à ce que plus aucune trace de mon passage sur Terre ne subsiste. Je suis heureux et fier aujourd'hui de promettre de partager le reste de ma vie avec toi, mon amour et te promets, en ce jour et à tout jamais, de t'aimer, de t'épauler, d'être toujours là pour toi, peu importe les joies et les peines, les plaisirs ou les douleurs, la santé ou les maladies, que je sois présents par le corps ou simplement par la pensée. » Je m'étais unis à elle, devant le ciel et nos proches, ce soir d'été indien. Une semaine après, je me devais de la quitter, la laissant seule pour répondre à l'appel de mon autre amour : celui que j'avais pour ma patrie. Pendant dix semaines, je la laissais seule régler les détails de notre nouvelle vie, déménageant nos affaires dans la nouvelle base dans laquelle j'avais été affectée. Dix semaines pendant lesquelles elle fit seule la rencontre des gens de la Tinker Air Force Base et de l'Oklahoma qui nous accueillait désormais. Puis je rentrais au pays quelques mois, avant de repartir et ce jeu d'aller-retour dura pendant plusieurs années. Oh bien sûr cela n'était pas toujours simple. L'absence, la crainte de ne plus revoir l'être aimé, les difficultés diverses... Le mariage n'est jamais simple, mais pour les militaires et surtout pour leurs familles, cela est encore plus difficile. Mais nous étions forts. Nola et moi nous aimions plus que tout et elle comprenait combien mon métier m'était vital, alors nous affrontions les choses ensemble, que je sois là pour lui tenir là main ou si loin dans les pays les plus défavorisés que les courriers papiers étaient notre seul moyen de communication. On était plus fort de tout. Et c'était tout ce qui comptait. Nola avait toujours là pour moi, à me soutenir, m'encourager, me pousser. Un doute et elle y répondait sans tarder, m'aidant à trouver la bonne réponse par moi-même. Une inquiétude et elle me rassurait. Un dilemme et elle trouvait les mots juste pour m'aider à faire le bon choix. Elle ne m'a jamais reproché d'être totalement lié à l'armée et de ne pouvoir envisager la quitter, même si cela aurait simplifié notre vie. Elle avait accepté, dès le premier jour, une relation en pointillé, rythmée par les absences et les missions. Et quand j'avais entamé les démarches et examens pour devenir pilote, elle m'avait soutenu, aidé à réviser et n'avait jamais cessé de m'encourager, d'être heureuse de mes réussites et de partager avec moi cet amour que j'avais pour ma patrie et qui prenait parfois (souvent ?) le pas sur mon amour pour elle. La vie d'épouse de militaire est compliquée, mais elle s'en est toujours brillamment tiré et ça, même aujourd'hui, je ne peux le lui retirer. Cette femme est une force de la nature, doté d'un courage et d'une tolérance rare. Et à l'époque, j'étais l'homme le plus heureux de la Terre de pouvoir se targuer d'être son époux... Et puis il y a eu ma dernière mission. L'Afganistan, la ville occupée, la mission de trois mois qui se transforma en cinq... et la bombe... Tout allait bien pourtant. La mission s'éternisait, c'est vrai, mais nous étions dans un calme relatif. Le village à côté duquel nous avions établi le camp de base nous acceptait et nous pouvions nous y rendre assez régulièrement sans crainte. Quand nous avions le temps, nous pouvions même pousser jusqu'à la ville située à cinquante kilomètres, rapportant au camp des fournitures que le village ne pouvait nous offrir... Alors, quand Steve et moi avions eu deux jours de permissions, sachant que nous ne pouvions rentrer sur un si court laps de temps, nous nous étions dit qu'aller visiter plus longuement la ville serait une partie de plaisir. Faire du tourisme en temps de guerre n'était certes pas l'activité la plus indiquée, mais habillés en civil, dans une ville qui acceptait pacifiquement la présence des soldats. D'autres avant nous l'avaient fait et ça n'avait posé aucun problème jusqu'à présent. Mais comme on dit, après tout, il suffit d'une fois... Ce qui s'est réellement passé ce jour-là reste flou pour moi. Nous étions en ville, dans un taxi. Je me souviens du regard terrorisé d'une femme, d'un homme qui s'enfuit en courant. Je me souviens de cris, d'une douleur intense, des appels désespérés de Steve. Je me souviens de Nola. J'avais promis de tout faire pour rentrer à Noël et je savais depuis une semaine que ça serait impossible, que la mission se prolongeait encore de quelques semaines, mais je n'avais pas eu le temps de le lui annoncer. Je comptais le faire en rentrant de permission, quand on nous autoriserait l'accès aux téléphones satellites. Je devais m'excuser platement et lui trouver un beau cadeau pour me faire pardonner. Mes dernières pensées avant le trou noir furent que je ne pourrais jamais le faire, que je ne la reverrais jamais.
Je n'étais pas mort. Ça n'était que la fin d'un autre chapitre. Je me réveillais simplement dans la douleur, pour découvrir que le pire n'était peut-être pas de mourir, mais de continuer de vivre avec ce handicap-là...
CHAPITRE III « Ça devrait être MA femme. La personne la plus importante de ma vie ou en tout cas, l'amour de ma vie. Mais en fait c'est juste la femme dont je squatte l'appartement et que je n'arrive pas à laisser derrière. »
On dit que le coma est un sommeil profond. J'ai cessé de le voir comme ça depuis que j'en suis sorti. Un coma, c'est un coma. Une ellipse temporelle à même votre vie. Vous fermez les yeux une seconde dans la terre poussiéreuse, les membres brisés par l'explosion d'une bombe dans la voiture devant vous et lorsque vous les rouvrez, à peine moins d'une seconde après, vous êtes dans un hôpital, un tas de gens s'activant autour de vous, alors que vous respirez par un tube, qu'on vous alimente par un tube et que vous pissez, même, par un autre tube. La seule constante dans ses deux mondes, c'est la douleur et le « Où suis-je ? ». Et puis vient le moment où vous réalisez les séquelles de votre trop longue « sieste » et encore une fois, vous vous dites que ça n'est, absolument pas, comme un sommeil profond. Et vous aimeriez juste qu'on vous laisse tranquille pour pouvoir vous reposer, car ce n'était pas reposant du tout. Alors quand le médecin était entré pour la centième fois dans ma chambre, le jour de mon réveil, j'avais eu envie de le virer moi-même à coup de pied ou lui dire d'aller se faire voir avec ses questions, mais il avait été rapidement suivi d'une visiteuse et les mots s'étaient bloqués dans ma gorge, alors que mon regard s'était fixé sur elle. « Vous savez qui est là ? », m'avait-il demandé avec attention. Bien sûr que je savais qui elle était. Combien de fois allais-je devoir le lui dire ? Que je n'étais pas amnésique ? « C'est Nola, c'est ma femme », avais-je dit, la voix d'une neutralité de glace. Parce que oui, le problème de toute ma vie se trouvait là. Je savais exactement qui cette femme était, tout comme je savais tout de ma vie. Je n'avais pas perdu un seul souvenir, hormis peut-être ceux se rapportant à l'accident qui m'avait conduit là, mais c'était tout. J'aurais dû être heureux de la voir après que ma dernière pensée eut été que jamais plus je n'entendrais son rire, j'aurais dû être perpétuellement comblé de pouvoir vivre encore des jours heureux avec l'amour de ma vie, mais ça n'est plus ce qu'elle est. Je n'ai plus rien ressenti de ce que j'aurais du ressentit, depuis ce jour. Ni soulagement, ni plaisir. Elle avait été là, c'était une évidence et c'était tout. Tout comme je savais exactement pourquoi elle avait regardé le médecin avec de grands yeux ronds quand il lui avait demandé si elle savait qui j'étais. « Tu n'as pas écouté ce qu'il t'as dit, n'est-ce pas », avais-je demandé avec un sourire amusé, mais aussi sarcastique. Bien sûr qu'elle n'avait rien écouté. Elle avait été trop heureuse de me voir les yeux ouverts, elle. Elle acquiesça et je me retrouvais « contraint », de lui ré-expliquer les choses. « L'explosion a déglingué un truc dans mon cerveau », avais-je commencé en faisant un geste circulaire autour de ma tempe. « Ça a bousillé ce qui contrôle les émotions, les pensées et un tas d'autres trucs à ce qu'on m'a dit. Ça me donne des migraines, des nausées et ça affecte le ressentit que j'ai de mon histoire. Comme si... » Comme si quoi ? Comment expliquer ça, exactement ? Elle, en tout cas, avait été complètement perdu et s'était assise près de moi. « Je sais qui tu es. Je me souviens de chaque chose, de chaque mot, de chaque moment intime, mais je ne les ressens pas. Tu sais comme quand on regarde un film. On peut vivre le truc à travers eux, mais on ne sent pas vraiment la douleur, on ne sent pas la fierté patriotique ou la trahison dans notre coeur, on a juste mal pour le personnage. C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. » J'avais expliqué du mieux que je le pouvais et après cela, Nola n'avait eu aucune réaction, trop sonné pour ça. La joie pure qui avait animé son visage à son entrée dans la pièce avait complètement disparu désormais. Et j'avais vu la compréhension s'afficher lentement sur son visage. Je ne ressentais rien de ce qui avait constitué notre histoire et son mari n'était pas de retour au bercail. J'étais réveillé, mais son Cillian n'avait pas refait surface...
Après près de huit mois de coma, je mis deux semaines à récupérer assez pour pouvoir quitter l'hôpital et vit depuis deux autres dans cet appartement que Nola a investi lorsqu'elle nous a ramené à Myrtle Beach. Mais « récupérer » reste un bien grand mot. Physiquement, oui, j'ai presque totalement retrouvé toutes mes facultés, mais mentalement, les choses ne s'arrangent pas forcément. Je continue à aller à l'hôpital, deux fois par semaine, pour des examens, des tests et des exercices. Les médecins en sont convaincus, ma défaillance n'est pas due à l'explosion et à ses dégâts, mais au coma prolongé dans lequel j'étais et qui avait lentement commencé à éteindre les fonctions de mon cerveau. Pas forcément définitif disent-ils. Si je fais ce qu'il faut, il serait possible de me reconnecter avec mes émotions passées, retrouver ce que j'ai perdu. Le fait que je sois capable de ressentir des choses normalement, maintenant, tend à le prouver. Mais ce sont leurs mots, pas les miens. Moi, je ne sais pas ce qu'il en est. Je ne sais même pas si je le veux. Est-ce que je veux les retrouver ? Est-ce que je veux redevenir ce Cillian que j'étais avant, totalement passionné par sa vie de militaire, amoureux de Nola ? Est-ce que je veux cette femme, complètement accroc à un homme dans lequel je ne me reconnais plus ? Depuis mon « retour », j'expérimente cette étrange situation où je dois vivre une proximité complète avec une femme - magnifique, passionnée et au courage exceptionnelle - attendant désespérément le retour d'un homme que je ne suis pas certain de vouloir être...
PSEUDO/PRÉNOM + Tutululutululu. AGE + heu... Tutululutululu. FRÉQUENCE DE CONNEXION + heu... Tu... nan j'déconne, tous les jours ou presque à peu près (après j'garantie pas l'efficacité). SCÉNARIO OU PI + PI mes petits loups ! OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + heu... Tutululu... ah si PRD DERNIER MOT + Jean-Pierre ?
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[b]eion bailey[/b] + cillian dunham
Dernière édition par Cillian Dunham le Mer 4 Juin - 18:52, édité 17 fois
❝ Abigail T. Rosenberg
Et finalement... cette question... le mystère... Qui raconte l’histoire de qui... Qui lève le rideau... Qui nous rend fou... Nous cingle de coups de fouet et nous acclame dans la victoire quand nous survivons à l’impossible... Qui fait tout cela... Qui fait en sorte que notre existence honore les autres... Et en même temps nous chante que nous ne mourrons jamais... Qui nous apprend ce qui est vérité, ce qui est mensonge... Qui décide pourquoi l’on vit et quel combat mérite que l’on risque la mort...
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Sam 31 Mai - 19:44
Bienvenue Et puis Eion , très bon choix
Edit : Si je gène, dis moi, je supprimerai ^^
❝ Cillian Dunham
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Sam 31 Mai - 19:47
Tant pis, on dira que tu t'es immiscé entre les deux posts ;) c'est vrai que j'ai pas pensé de suite que j'aurais sans doute besoin d'un peu de place ^^
Merci en tout cas
❝ Abigail T. Rosenberg
Et finalement... cette question... le mystère... Qui raconte l’histoire de qui... Qui lève le rideau... Qui nous rend fou... Nous cingle de coups de fouet et nous acclame dans la victoire quand nous survivons à l’impossible... Qui fait tout cela... Qui fait en sorte que notre existence honore les autres... Et en même temps nous chante que nous ne mourrons jamais... Qui nous apprend ce qui est vérité, ce qui est mensonge... Qui décide pourquoi l’on vit et quel combat mérite que l’on risque la mort...
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Sam 31 Mai - 19:50
Encore désolé, j'ai été un peu rapide pour le coup Pressé de voir ton histoire
❝ Cillian Dunham
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Dim 1 Juin - 16:03
Bienvenue toi
❝ Aidan Finch
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Dim 1 Juin - 16:13
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Dim 1 Juin - 18:59
Mais que de beau monde ici bas ! Merci à vous tous en tout cas
❝ Sara-Rose Ainsworth
« Well you only need the light when it's burning low. Only miss the sun when it starts to snow. Only know you love her when you let her go. Only know you've been high when you're feeling low. Only hate the road when you're missing home. Only know you love her when you let her go ... And you let her go. »
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› métier : Psychologue à l'hôpital de la ville, mais dispose d'un cabinet à Pinecrest où elle bosse 3 jours par semaine
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Lun 2 Juin - 4:48
Bienvenue parmi nous (a)
❝ Millicent Rhodes
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Lun 2 Juin - 7:20
PINOCCHIO ! Trop génial Excellent choix Bon courage pour ta fiche et n'hésites pas si t'as des questions
❝ Invité
Invité
Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Lun 2 Juin - 9:47
Bienvenue j'aime le titre de la fiche
❝ Taddeus Lincoln
“Why is it that when we talk to God we're said to be praying but when God talks to us we're schizophrenic?”
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Lun 2 Juin - 11:23
Retraité militaire? Dans quelle section? Bienvenue parmi nous sinon!
Dernière édition par Taddeus Lincoln le Mar 3 Juin - 16:29, édité 1 fois
❝ Jonah Wheeler
La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
Il n’y a aucune honte à avoir peur, on a tous peur de quelque chose. Le secret, c’est d’identifier exactement d’où elle vient, parce qu’une fois que t’as mis un visage dessus, là tu peux lutter, tu peux vaincre tes peurs et même les apprivoiser et en faire des forces.
Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Lun 2 Juin - 17:05
Merci à tous, les loulous Il fait de l'effet, dites donc le petit Pinocchio de nos jours
Taddeus > Cillian était pilote de chasse ^^
❝ Sara-Rose Ainsworth
« Well you only need the light when it's burning low. Only miss the sun when it starts to snow. Only know you love her when you let her go. Only know you've been high when you're feeling low. Only hate the road when you're missing home. Only know you love her when you let her go ... And you let her go. »
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› statut civil : Célibataire, officiellement mais en réalité, elle couche avec le mari de sa meilleure amie. Horrible, non ? En plus de ça, elle se rapproche de plus en plus d'un jeune homme pour tromper son monde, mais ne risque-t-elle pas de se laisser prendre à son propre jeu ?
› métier : Psychologue à l'hôpital de la ville, mais dispose d'un cabinet à Pinecrest où elle bosse 3 jours par semaine
› adresse : Pinecrest, #1077
Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Mer 4 Juin - 5:03
Tu es Validé(e)
bienvenue dans la famille
Par contre, il me manque ton groupe :)
30 ans sinon rien ou au secours j'ai 30 ans, vu ton âge ?
Après ça, je pourrais te classer dans le groupe choisi et tu seras officiellement validé !
Bravo, tu as fini cet étape difficile et te voilà enfin validé ! Tu vas pouvoir commencer à t'éclater Voici quelques petits sujets à ne surtout pas rater afin de bien comprendre le forum et pouvoir t'intégrer comme il faut :) tout d'abord il est bien de passer par le bottin pour vérifier que votre avatar a bien été répertorié. Ensuite, tu vas pouvoir te chercher un logement ainsi que répertorier ton métier. Une fois tout cela fini tu vas pouvoir enfin te chercher des liens et si tu veux commencer à RP, mais tu ne sais pas avec qui, on te conseille d'aller voir ce sujet. Et voilà !! Après il ne faut également pas oublier les points ! Amuses-toi bien parmi nous et bienvenue dans la grande famille de 30 years, sill young
❝ Cillian Dunham
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Mer 4 Juin - 18:50
Ah oui, pardon, j'ai oublié ça *SBAFF* La faute à ma petite femme aussi, elle m'avait bien dit que j'avais oublié de cocher une question, mais elle m'a pas dit pour le groupe XD Et comme je sais rien faire sans elle
Bref, ça sera 30 ans sinon rien pour moi, merci ;)
❝ Sara-Rose Ainsworth
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Jeu 5 Juin - 5:02
merci, je te rajoute de ce pas
❝ Rebecca Kelly-Lawrence
You're the right kind of sinner « You got me down on the floor, so what'd you bring me down here for? You got me down on the floor, so what'd you bring me down here for? If I was a man I'd make my move If I was a blade I'd shave you smooth
If I was a judge I'd break the law»
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› statut civil : Encore mariée actuellement, mais la procédure de divorce va bientôt se mettre en route.
› métier : Ancien étudiant en marketing, il est propriétaire du Boca Club depuis 4 ans.
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec. Ven 6 Juin - 18:47
Je te souhaite la bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec.
Cillian ⊰ C'est comme si j'avais regardé un film d'une durée de trente ans centré sur un unique mec.