#64 - Et la soirée part en fumée !

Piper ∞ Aidan

Un match de basket à la télévision et la soirée part en fumée !

Une semaine loin de mon adorable mari, c'était plus que je ne pouvais supporter. C'est drôle quand on y songe. Cela à beau faire presque quatre années maintenant, j'ai toujours l'impression qu'hier encore, on se chamaillait inutilement pour des bêtises. Il faut que croire que le temps passe à une vitesse énorme lorsqu'on est amoureux. Il y a une semaine, il a du s'envoler pour Boston dans le cadre de son travail. Une longue semaine de séparation et je l'avoue sans honte, j'ai du mal, car c'est la première fois que nous sommes séparé aussi longtemps. Alors, pour une fois, j'ai décidé de mettre le paquet pour son retour chez nous, en lui préparant un bon repas. Les soirées romantiques, c'est pas du tout mon truc, je préfère manger une pizza et boire une bière vautrée dans le canapé à regardé un match de basket-ball, mais pour une fois, cela ne peut pas me faire de mal, non ? Une jolie robe, des bougies, une musique douce et de la lingerie sexy, cela ne peut pas me faire de mal et son beau sourire me prouvera que j'ai raison. J'ai donc pris un après-midi de congé pour préparer un bon repas.

J'aurais pu aller chercher mon homme à l'aéroport, mais ayant eut envie de lui faire cette surprise, je m'en suis abstenue. Et puis, les démonstrations d'affection devant ses collègues de bureau, j’apprécie moyennement. Mais au bout de deux bonnes heures, alors que le moment des retrouvailles est proche, je fais une belle bouette. Distraite par un match de basket à la télévision, j'ai complètement oubliée mon plat dans le four et c'est d'un air consternée que je contemple le désastre. Mon gigot est complétement cramé et faute d'alarme anti incendie, je suis contrainte d'appeler les pompiers car je ne parviens pas à éteindre le feu dans le four. J'entends déjà les commentaires sarcastiques de mes collègues de bureau lundi matin, Piper la pyromane. Je prends mon téléphone et compose le numéro des soldats du feu, espérant qu'on puisse me venir en aide. "Oui, bonjour. J'ai besoin de votre aide, j'ai mis le feu dans ma cuisine ! Je ... je suis au 64, Pine Lake." J'indique, à toute vitesse, à la personne ; une jeune femme ; au téléphone, qui me répond de m’éloigner du feu, en attendant l'arrivé des secours. Cela tombe sous le sens, mais je ne dis rien, c'est pas le moment de faire de l'humour. J'ai beau être stupide au point de mettre le feu dans ma cuisine, je le suis pas au point de rester plantée dans ma gazinière comme un vulgaire sim en attendant de me faire cramer ! Je préfère donc attendre dans le couloir de l'immeuble, le temps qu'ils arrivent.

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FIRE DEPARTMENT PLEASE CALL OUT!

La garde avait été plutôt tranquille jusqu’ici. Aidan et son équipe avaient assuré deux interventions depuis le début de la journée. La première en tout début de service où ils avaient du intervenir sur un accident de chantier. La seconde sur un accident de voiture non loin de la plage. Cette dernière opération avait pris plus de temps que la première car une fois les victimes évacuées, les pompiers avaient du faire un « brin de ménage » en dégageant les débris de la route et en s’assurant que la circulation pouvait reprendre normalement. Puis tout ce beau monde était rentré à la caserne et avait fait le nécessaire pour vérifier le matériel et le préparer pour une éventuelle nouvelle opération. Aidan en avait profité pour jouer à la console avec un autre collègue sans un de ces jeux où vous êtes un soldat et le dernier rempart de l’humanité pour lutter contre d’affreuses créatures extra-terrestres. Ils y avaient joué une bonne heure avant de changer d’activité. Sur les coups de sept heures, l’alarme de la caserne de Myrtle Beach résonna pour signaler une nouvelle intervention. Au pas de courses, les pompiers se rendirent dans le garage, enfilèrent leur équipement et montèrent dans les camions. Moins de dix minutes après son appel à l’aider, deux camions de pompier et une ambulance arrivèrent sirènes hurlantes au domicile de Piper. Une épaisse fumée noire avait assombrit la visibilité dans les couloirs et sortait par la fenêtre de l’appartement de la jeune femme en détresse. Aidan distribua ses ordres à ses équipiers puis il se prépara à entrer à l’intérieur du bâtiment. Les pompiers finirent d’évacuer les derniers voisins de Piper en difficulté puis ils montèrent jusqu’au bon étage et trouvèrent la jeune femme qui les attendait devant la porte. « Pompiers de Myrtle Beach ! » cria le Lieutenant dans son masque en guise de présentation. « Y a-t-il quelqu’un d’autre dans l’appartement ? »

Piper ∞ Aidan

Un match de basket à la télévision et la soirée part en fumée !

Dans mon malheur, j'ai de la chance, car les secours ne tardent pas à arrivé. Je me trouve devant la porte de mon appartement, dans le hall de mon étage lorsqu'ils arrivent. Je vais vraiment avoir l'air maligne lorsqu'ils vont me demandé comment c'est arrivé. J'ai beau être quelqu'un d'ambitieux, de travailleur, je suis aussi facilement distraite et d'une grande maladresse, il ne faut pas grand chose pour que je me retrouve bien vite dans une situation compliquée. Rien d’embarrassant, fort heureusement, mais néanmoins compliquée. Quand j'y songe, j'en viens vite à me demander pour quelle raison ai-je allumer cette maudite télévision ? Si je ne l'avais pas allumé, je n'aurais pas été distraite ; et il faut bien l'admettre captivée par ce match ; et je ne n'aurais pas bêtement faut brûler mon plat et accessoirement mit le feu à la cuisine. Heureusement, ce n'était pas méchant, du moins, je l'espère. J'imagine que le four est mort, mais en dehors de ça, rien de grave. C'est bête tout de même, c'était un cadeau de mariage.

Lorsque les secours arrivent, l'un d'entre eux me demande aussitôt si il reste quelqu'un dans l'appartement. "Non ! Je suis toute seule !" je répond, l'air penaud. Mes deux chiens ne sont pas avec moi, je l'ai ai laissé chez ma cousine pour la soirée.

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FIRE DEPARTMENT PLEASE CALL OUT!

« Okay, vous devez sortir maintenant madame, on s’occupe du reste ! » répondit Aidan avant d’entrer dans l’appartement. « Hardy ! Emmène-la » ordonna le Lieutenant à son subalterne. Le dénommé Hardy aida Piper à trouver le chemin de la sortie de l’immeuble. Aidan et un collègue atteignirent en une trentaine de seconde l’origine du feu. Le Lieutenant alla alors près des compteurs de gaz et d’électricité, puis il demanda à un de ses collègues de revenir avec un extincteur. Inutile de déployer la lance pour ce sinistre. Le soldat du feu se chargea de couper toute alimentation énergétique dans l’appartement et reçut le feu vert d’un collègue pour la sécurisation du bâtiment. Mills, le pompier à l’extincteur eut vite fait d’éteindre le feu. Après ça, non seulement la locataire des lieux pourrait changer de four mais aussi faire un grand nettoyage de printemps dans sa cuisine. Quand Aidan fut sûr que tout danger était écarté, il passa un message dans sa radio pour le signaler à toute l’équipe. A présent, il fallait attendre que la fumée noire se dissipe pour identifier clairement l’origine de la catastrophe. Les pompiers ne pouvaient pas partir tant qu’ils n’avaient pas identifié la source du feu pour rédiger leur rapport. En attendant, les pompiers quittèrent l’appartement. Sur le chemin, Aidan ôta son casque et son masque puis sa cagoule. Par habitude, le pompier ébouriffa ses cheveux pour les décoller de son crâne après avoir été aplatis par la cagoule. En tant que chef d’équipe, Aidan alla voir Piper pour lui faire un résumé de la situation. « Le feu a été maîtrisé Madame » déclara-t-il d’une manière assez formelle.

Piper ∞ Aidan

Un match de basket à la télévision et la soirée part en fumée !

L'homme, sans doute rassuré du fait que je soit seule me demande de sortir dehors, avec les autres résidents de l'immeuble. J'aurais préféré éviter ça. En effet, les commentaires de mes voisins vont allés bon train. Je ne suis pas le genre de femme à détester qu'on parle de moi, mais je n'aime pas les messes basses, je préfère dire haut et fort ce que tout le monde penserait tout bas. De toute manière, je suis incapable de mentir, alors ... Bref, je suis sans bronché le dénommé Hardy, après tout, ce n'est pas le moment de faire un esclandre et j'attends en bas de l'immeuble.

Me revoilà en train de faire les cent pas, dans un sens, puis dans l'autre. Je suis à deux doigts de me mordre les ongles, un peut comme lorsque Thomas m'a demandé de l'épousé. Ce n'était pas vraiment une surprise, j'avais trouvé la bague avant, mais je stressais en attendant qu'il le fasse. Au bout de quelques minutes, quelques minutes qui me semblèrent des heures, le pompier qui m'avait demandé de quitter l'appartement, le temps de l'intervention, revint vers moi. Il m'expliqua que le feu avait été maîtrisé, et je poussais un soupire de soulagement.

Je me sentais bête. "Merci beaucoup ! Je ... A l'avenir, j'éviterais de regardé un match quand j'ai quelque chose dans le four !" Dis-je, gênée.

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